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Publié par christophelegendre


Philippe Perrot et Thomas Malsoute m’ont reçu dans leur Cosmo-Société pour me présenter leur activité :

Le retour sur film.

Cette jeune société qui traite essentiellement des formats courts ( Pub/Clip/Court métrage/générique.) s’intéresse aussi au long métrage. 
Ils ont collaboré avec Dominique Standaert  sur son film : « Formidable. ».


Equipé d’un imageur Lasergraphics Producer (plus familièrement appeler P+), cette machine prend en charge des suites d’image (DPX / TGA ….)  Pour les shooter sur de la négative. (De la 5201 : Vision 2 – 50 Asa – support en acétate et de la 2242/ Pellicule intermédiaire support en Poly. )


D’âpres Philippe la 5201est une pellicule plus granuleuse qui renforce l’aspect ‘film ‘ des images vidéo. Sa sensibilité (plus élevé  que la 2242) permet d’accélérer le temps d’un shoot.(5 jours pour un long métrage contre une vingtaine s’il utilise la  2242.) Lasergraphics a sortie un nouvel imageur, le P4 – plus rapide que le P+.


La 2242 a toute fois un avantage majeur. Cette pellicule, est de l’internégatif – Grande robustesse du support  - elle  permet d’être utilisé dans des tireuses série à grande vitesse pour le tirage de nombreuse copies.


Quelques petites  précisions sur l’imageur
.


Il existe deux grandes familles d’imageurs (appareil qui impressionne sur une pellicule  des données informatiques). Le laser et le CRT.

(Je vous parlerais du laser dans une prochaine lettre.)


Un imageur à  CRT fonctionne en fait comme un banc de reproduction spécialisé dans la reproduction d’écrans. Il est composé d’un écran haute définition  monochrome, d’une caméra mono ou multi formats et d’une roue à filtres RVB situés entre l’écran et l’objectif. Le tout est installé dans une boîte noire.


Chaque image numérique va donc  être filtrée trois fois (en Rouge, Vert, Bleu) avant l’impression sur la pellicule. (Qui elle aussi possède trois couches sensibles en RVB)

Quant à l’écran, il est monochrome parce qu’il est plus facile de fabriquer un tube parfaitement plat (pour éviter les déformations de perspective) et en haute définition (pour ne pas voir le masque de l’écran et le pixel lors de la projection).

Avec un imageur à CRT, il est plus difficile de descendre en dessous d’un pixel de quinze microns. Pour comparaison, Le laser lui travaille avec un pixel de six microns, pour une définition qui atteint jusqu’à 80 paires de lignes/mm, ce qui correspond à la définition maximale d’une émulsion argentique.

La dynamique de l’écran d’un imageur CRT n’est pas identique à celle d’une émulsion cinéma.


Selon Kodak, il est impossible d’aller au-delà d’un fichier de 2 k avec un imageur CRT et une densité maximum 1,4 sans produire des effets de flaire.


Pour éviter cet effet de flaire – Haute lumière  qui ‘bave’ – Philippe baisse volontairement la luminosité (des hautes lumières) dans  certaines  séquences.


Si l’imageur CRT est une solution moins précise que le Laser – Il est toutefois, une solution fiable. D'ailleurs de nombreuses productions américaines l'on adopté.(voir le site de Lasergraphics). Concernant la différence de rendu entre le CRT et un Laser, seul une projection comparatif issu d'un même fichier source me permettrai  de les comparer. Si j'ai cette opportunité, je vous tiendrais informé.
 
Merci a Philippe et thomas de m’avoir reçu.


J’en profite pour signaler que Cosmodigital  a une filiale de location de caméras de tournage (
cosmo vidéo) et des bureaux de productions ( Cosmofilms).


Pour plus d’information sur Cosmo digital / sur Lasergraphic/ Et sur les productions de Cosmofilm.

 

 

 

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